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mode d'emploi pour reussir

11 juillet 2017

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l'équipement ci- dessous  n'est qu'à titre personnel . Je le porte tout les jours pour le travail , ainsi beaucoup quand je suis de repos ( petit , leger ) Appris avec le temps et l'experience et de l'actualite d'aujourd'hui , etre a l'exterieur sans rien pourrait etre un danger ' accident de voiture , inondation , incendie , attentat , incident grave. Les personnes qui pensent encore au monde de bisounours n'a STRICTEMENT RIEN A FAIRE ICI !!!!!! Se préparer c'est suivivre a un eventuel effondrement etatique , economique ou guerre civil , guerilla urbaine . 

1 ) Portez vêtements adaptés (talons aiguilles pour marcher sur des pavés demandez au dame si c'est facile )

2) Un couteau, de préférence multiusages ( De préference un couteau coupe ceinture , brise vitre ) 

 

 3 ) petit sifflet en plastique ( pour se faire repérer , appeler de l'aide )

4 ) Un grand mouchoir ( pansement compressif si besoin , de quoi se protéger un minimum des voies respiratoires )

 

5 ) Une petite bouteille d’eau ( de quoi se réydrater , récuperer de toutes de produits )

6 ) Une barre chocolatée ( si tu as la dalle )

 

7 ) Papier et stylo ( de quoi écrire , tracer son chemin , papier pour le feux )

8 ) Des médicaments de bases ( doliprenne , serum phy , pansement , de quoi desinfecter )

9 )  ruban adhésif ( réperer divers choses ,)

10 ) Une petite lampe LED ( voir et etre vu )

 

11 ) Une clef USB. ( Permis , CNI , Carte Vitale , )

12 ) Briquet ( faire du feu , se rechauffer , manger , bruler toute sortes de choses )

13 ) Un bracelet de survie ( des metres de cordelette , pour atelles , attacher , changement de lacets )

14 ) une montre

15 ) un sac de petit volume ( de préferenc noir et solide )

16 ) baton de signalisation ( voir et se faire voir )

17 ) couverture de survie pour garder sa temperature )

18 ) lunettes de soleil 

 

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17 avril 2017

les couteaux

17904481_375357402865268_4362496993054598704_nUn couteau muti-taches couper des branches , de la corde , etc 

mon couteau pour manger Un couteau pour manger ( prendre un couteau que pour manger MEF au saloperie apres dans la bouffe )

17992042_375357489531926_7446128060947342245_nUn couteau de combat

17992158_375357572865251_8590235352752846236_nUn couteau coupe ceinture brise vitre

17992311_375357506198591_7706377535137284208_nmachette un couteau pour tout le boulot dans la foret 

1 avril 2017

ACTES RÉFLEXES

1 PROGRESSER

Se déplacer en utilisant le terrain pour échapper aux vues et aux coups de l’adversaire et en recherchant les indices de sa présence.

Choisir un mode de progression:
- Marche normale.
- Course.
- Ramper.
- Exécution de bonds.
Garder le contact à vue.

Pour se déplacer en mode marche normal, on peut utiliser 2 types de formation:

- en colonne simple ou double
- en ligne 

Pour franchir une coupure on pourra alors utiliser 2 modes de progression :

- le tiroir
- le perroquet

Le perroquet permet une progression plus rapide. En tout état de cause, se sont la situation et le terrain qui commanderont.
Pour se déplacer, le chef section donnera un ordre de déplacement dont le terme mnémotechnique est :PIF

P:
Point à atteindre : point précis et visible de tous, ou caractéristique et non visible mais qui ne laisse aucune ambiguïté. Il représente la limite de bond fixée par le chef de groupe ou par le chef de trinôme.

I:
Itinéraire : désigné précisément sur le terrain.

 

F: Formation : - en colonne ou en ligne (avec la distance ou l’intervalle au sein du  trinôme et la place du chef de trinôme).(cette partie fixée au départ, n’est pas forcément répétée en cours d’action)


 
2
- SE PROTEGER

Prendre les mesures adaptées pour être à l’abri des vues et des coups de l’adversaire

COMPOSANTES 

Choisir l’emplacement le plus proche.
 
Réaliser l’emplacement de combat .
A proximité de l’ennemi, travailler sans se faire voir ou déceler.

 

3 GARDER LA LIAISON 

Se déplacer dans la direction générale prescrite, ou se poster, en gardant la liaison à vue avec les autres combattants , en vue d’assurer leur protection.

 

4 APPRECIER UNE DISTANCE

Evaluer la distance pour accroître la précision des comptes rendus, se déplacer d’un point à un autre, ou désigner la position de l’ennemi et ainsi, pouvoir faire usage de son arme dans les meilleures conditions.

 

5  RENDRE COMPTE

Exposer à son chef dans les délais les plus brefs, avec exactitude et précision, ses observations concernant l’ennemi, les amis, le milieu (terrain, population)

 

6 DESIGNER UN OBJECTIF

Désigner rapidement et précisément un objectif de façon à permettre sa localisation.
D D R O :

Direction – Distance - Repère – Objectif.

 

7  SE CAMOUFLER

Tout en assurant la mission, se dissimuler aux vues de l’ennemi terrestre et aérien,et éventuellement de la population.

  • Fond : éviter les fond clairs

  • Forme : se confondre avec le paysage

  • Ombre : rechercher les zones d'ombre

  • Mouvement : éviter les brusques

  • Eclat : éviter les objets brillant

  • Couleurs : éviter les couleurs vives , lampes etc

  • Bruit : attention aux gourdes , gamelles

  • Lueurs : Lumieres

  • Odeur : nourriture

  • Trace : sol gras , branches casses , reste de repas

 

8 OBSERVER

Rechercher par la vue et l’écoute des renseignements concernant le terrain et les activités de l’ennemi, des amis, et, éventuellement, de la population. L’acquisition du renseignement par l’écoute peut précéder celle par l’observation directe.
COMPOSANTES


Repérer les limites du secteur de surveillance.
Identifier des points de repère.
Déterminer les points dangereux. 
Assurer la permanence de l’observation en vue de détecter tout indice d’activité ennemie.
EXECUTION

Possibilités du champ visuel.
Découper le terrain.  
Du plus loin au plus près.
Points favorables à l’ennemi
Continuité et régularité (balayage visuel).

 

9 COMMUNIQUER

Transmettre, par un moyen adapté à la situation du moment, un renseignement aux  voisins, au chef de trinôme, ou au chef de groupe.

10 S’ORIENTER

Il s’agit, tant en déplacement qu’à l’arrêt, de pouvoir déterminer et suivre une direction,  ou de pouvoir d’emblée, et en attendant les ordres complémentaires du chef de trinôme ou du chef de groupe, de commencer la surveillance d’un secteur dangereux.

Déterminer une direction:

C’est connaître et savoir utiliser les différents moyens d’orientation. Le moyen le plus courant est la boussole, mais tout combattant doit pouvoir utiliser d’autres moyens.

- De jour : boussole, soleil, montre.

  • De nuit : boussole, lune, étoile.

    Conserver une direction:

    C’est matérialiser la direction par un repère :

  • - de jour : éloigné,

    - de nuit : rapproché. En cas de déplacement, rechercher des points de repère intermédiaires.

 


11 TIRER OU LANCER UNE GRENADE


Connaître la TECHNIQUE et le SERVICE de son arme (des grenades et si possible des autres armes du groupe) de façon à en obtenir à tout instant un emploi efficace pendant le combat à terre

26 mars 2017

MODE D'EMPLOI DU GARROT TOURNIQUET

 Indication : Le garrot est indiqué lorsque la compression directe est inefficace ou impossible (plusieurs lésions, plusieurs victimes…) ou dans des conditions particulières (catastrophe…).

Il ne peut être posé qu’aux membres supérieurs (au bras) ou inférieurs (à la cuisse).

Il permet l’arrêt de l’hémorragie externe en interrompant totalement la circulation du sang en amont de la plaie.

  • 1-Appliquer le garrot tourniquet en amont du site hémorragique.
  • Le positionner correctement : Au plus près de la plaie
  • Entre la plaie et la racine du membre (c'est-à-dire au dessus du coude ou du genou)
  • Jamais sur une articulation
  • Passer la sangle autour du membre et dans la boucle prévue à cet effet, afin que le garrot entoure le membre.
  • Tirer fermement.

2-Tirer sur la sangle très fermement, et utiliser le système velcro® 

3- Tourner la tige jusqu’à que le saignement s’arrête.

4- Bloquer le système de serrage en insérant la tige dans le crochet rigide en plastique.

  • 5- Sécuriser le système en rabattant le velcro® sur l’autre crochet rigide.
  • Surveiller l’arrêt du saignement.

Noter l’heure de la pose du garrot sur le velcro blanc.

 

 

 

 

téléchargement

 

Après sa pose le garrot ne doit jamais être desserré ou enlevé par le secouriste.  

 

Résultat de recherche d'images pour "auxiliaire sanitaire"

 

26 mars 2017

un minimum

Nice, Orlando, Paris, Tunis, Los Angeles, Istanbul, Bruxelles Mali , Orly …
Ce soir , Demain ?

On a compris.

Quels que soient les enjeux politiques, quels que soient les raisons, les dynamiques sociales, économiques, religieuses…le citoyen, malgré lui est systématiquement aux premières lignes de carnages et de violences .

La guerre est dans nos villes. Dans nos restaurants, nos aéroports, nos boites de nuits, nos métros, nos salles de concert, nos cinémas, nos rues…

Il est temps de ce poser quelques questions

> Si ça m’arrive…vais-je avoir les moyens et la force de protéger mes proches ?

Vais-je avoir les moyens et la force de protéger mes gosses ?

Ceux des autres ?

Vais-je avoir les moyens et la force de m'en sortir ?

Vais-je avoir les moyens et la force de faire partie de la solution ?

De venir en aide ?

De porter secours a une victime ?

Vais-je avoir les moyens et la force de faire la différence ?…

La plupart des gens ne sont pas des guerriers ni même des combattants, et qu’il est, psychologiquement parlant, extrêmement difficile de se préparer à faire face à ce genre d’atrocité, nous pouvons sans aucun doute mettre un peu plus de chance de notre coté:

- Porter des vêtements et des chaussures confortables pour se donner les moyens physiques de pouvoir bouger, escalader, sauter, courir, ramper et peut être combattre si cela est nécessaire. 


- Que ce soit d’un cinéma, d’une gare, d’un restaurant, d’une boite de nuit ou d’un musée, c’est repérer à l’avance les issues de secours. 

- Etre vigilant et faire attention à notre environnement.

- Eviter certains environnements certaine heures et l'influence .

- Rapidement se faire un plan d'urgence au lieu , aux moyen que nous avons et prendre en compte la densité de la population (prendre aussi en compte les handicapes , les femmes enceintes , les personnes âgées , les enfants en bas age «  pleure etc » : s'enfuir / se cacher / combattre .

 

  • Faire des formations secouristes, et intégrer a nos sacs a dos, a nos sacs a mains et a nos poches « un pansement compressif , garrot , gants a usage unique » .

    - Mettre en place une palette des « outils du quotidiens »
    pour limiter la panique en nous donnant le plus de moyens de pouvoir répondre un minimum , à une situation déplorable .

    Les outils peuvent varier selon les personnes, et les environnements de chacun, mais les bases sont souvent les mêmes:

    > Téléphone portable+ chargeur externe:

    Ne pas oublier : si prise d'otages vous êtes cacher le mettre sur SILENCIEUX


    - Pour rester en contact avec nos proches (dans une situation de retranchement, comme par exemple coincé dans une cage d’escalier pendant des heures il est important d’intégrer un petit chargeur externe).
    - Pour appeler de l’aide / prévenir.
    - Pour faire une photo ou filmer un plan d’évacuation dans un immeuble, un musée…
    - Pour faire un peu de lumière.

    > Une petite lampe torche

    - Pour signaler notre position, la position d’une victime.
    - Pour quand il n’y a plus la lumière, et qu’il faut quand même venir en aide a une victime.
    - Pour éblouir ou désorienter un attaquant.

    > De quoi écrire / stylos , marqueur

    - Pour noter l’état physique d’une victime en attendant les secours.
    - Pour laisser un message .
    - Pour noter l’heure de la pose d’un garrot ou d’un pansement compressif. TRES IMPORTANT

    > Un outil coupant:

    - Pour couper une ceinture de sécurité, pour couper un vêtement…


    > Une petite bombe lacrymogene ou laque pour cheveux

    - Pour décourager, freiner ou stopper une attaque violente et immédiate sur notre personne, un proche ou un tiers.


    > Une paire de gants en Nitrile:
    >> Pour éviter la contamination de maladies durant la prise en charge d’un blessé:

    - Pour venir faire pression sur une hémorragie..

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26 mars 2017

Couteau tactique Yowie, RUI énergie

trés bon couteau 

Couteau tactique Yowie de série de l'énergie RUI. La lame est en acier inoxydable. 8Cr13 MOV HRC 58-60 et poignée en caoutchouc et ABS

24,41 €

 

 

25 mars 2017

PRISE EN CHARGE DES BLESSES DE GUERRE

25 mars 2017

F.F.O.M.E.C.B.L.O.T

Les bases du camouflage militaire

 

 

 

Avant de rentrer dans le détail et définir cet obscur acronyme, il est important de rappeler la définition même du camouflage militaire.

 

Le camouflage militaire est un art (véritable), qui consiste à vous dissimuler, pour vous soustraire à la vue, à l'ouïe et à tout moyen de détection employé par l'ennemi.

 

Se dissimuler est l'essence même du camouflage militaire, mais il faut aussi considérer qu'il n'est pas obligatoire de se cacher au sens littéral du terme pour se soustraire aux moyens de détection de l'ennemi.

 

Le camouflage, comme tout art digne de ce nom, fait appel à des règles de bases, fondamentales, que nul, comme toute loi, n'est censé ignorer.

Mais comme toutes règles, celles du camouflage militaire se doivent d'être adaptées et adaptables à la situation, et constamment évolutives.

 

En gros, pour faire simple, le camouflage consiste à ne pas se faire repérer par l'adversaire ou l'ennemi, et le meilleur moyen pour cela, plus que de bien se cacher, est de ne pas exister.

 

Ne cherchez pas à imiter ou à vous fondre absolument, parce qu'il arrive de ne pas pouvoir.

Ne cherchez pas à tout prix à être tel ou tel élément du décor.

Ne soyez pas. Ou soyez le vide qui entoure le buisson.

NE NOURRISSEZ PAS LE CERVEAU D'EN FACE.

Si l'adversaire s'arrête sur vous, même si vous avez l'aspect d'un buisson à s'y méprendre, vous existez pour lui. Ne donnez aucune nourriture à son cerveau, afin qu'il ne soit jamais en mesure de vous identifier, et donc, de vous considérer.  

Le cerveau d'un mammifère (comme l'homme, donc), ne peut pas définir ce qu'il n'identifie pas.

 

Le camouflage mili est un gage de survie en territoire hostile et en appliquer les règles de bases sans vision évolutive est synonyme de compromission rapide, et donc, chez les professionnels de la guerre, de mort imminente.

 

Avant de parler de ce fameux FFOMECBLOT, je me dois de revenir sur un point fondamental.

Même s'il se pratique en milieu urbain, loin de tout espace forestier ou naturel, le camouflage militaire doit suivre les mêmes règles que le camouflage destiné à la photographie et à l'étude éthologique des espèces sauvages.

La nature est la première "étape" du camouflage. Son premier test grandeur-nature. Se fondre dans un milieu sauvage signifie aussi préserver son équilibre et son intégrité, tout en assurant sa propre protection.

La nature est l'alliée de celui qui sait s'y dissimuler, car, en territoire hostile, plus qu'ailleurs, passer totalement inaperçu aux yeux et aux oreilles de la faune peut vous permettre d'avoir une longueur d'avance sur votre adversaire ou votre ennemi.

 

Il existe des animaux dont le rôle naturel consiste à alarmer leur écosystème de la présence d'un intrus.

En connaissant les espèces, vous vous éviterez beaucoup de troubles qu'un "ignorant" ne saurait éviter. Et, je le rappelle, passer inaperçu auprès de la faune sauvage, c'est aussi ne pas la déranger, et donc, en connaissance de cause, la respecter.

 

Revenons donc au camouflage militaire, dont le but est strictement humain, que ce soit pour de l'action directe ou du renseignement (ce qui est plus de mon ressort).

 

J'en arrive donc au titre de ce chapitre: FFOMECBLOT.

 

Le FFOMECBLOT est un acronyme militaire (c'est presque un pléonasme aujourd'hui), qui rappelle des souvenirs à tous ceux qui ont connu à un moment donné de leur vie le fameux mois de classe, lors de leur période de service militaire. FFOMECBLOT s'apprend sur les bancs des salles d'instructions régimentaires et, malgré son aspect TTA frustrant, il est la base indiscutable de l'application efficace d'un camouflage militaire de terrain.

 

FFOMECBLOT réunit les 10 principes de bases du camouflage, les 10 facteurs fondamentaux, récurrents et inévitables qui interviennent dans le domaine.

Fond

Forme

Ombre

Mouvement

Eclat

Couleur

Bruit

Lumière/Lueur

Odeurs

Traces

 

Et bien, agissons dans l'ordre.

 

 

FOND

 

Le fond est bien entendu le décor dans lequel vous évoluez.

Il se subdivise, évidemment. Voici un exemple:

 

Forêt

Claire/dense

Feuillue/persistante

Dominante verte/brune/ocre/grise

Etc…

En analysant avec précision votre environnement direct, vous mettez tous les atouts de votre côté et évitez ainsi les pièges éventuels.

Vous devez constamment garder en mémoire l'environnement et ses particularités, devant vous, pour trouver un écran de dissimulation, mais surtout derrière vous, pour ne pas jurer (comme une olive noire dans un bol de lait) dans votre décor. Pensez toujours à l'arrière-plan, comme si l'adversaire vous voyait à 360°.

Ne soyez pas charmé par votre propre pouvoir camouflant. Votre DPM ou Multicam peuvent vous sembler invisibles de face, parce que VOUS vous projetez fatalement devant votre nez, en vous convainquant inconsciemment que l'ennemi voit ce que vous voyez. Mais si vous êtes le Positif de l'image, l'ennemi en voit le Négatif.  

Il se peut donc que vous soyez dans l'axe d'un rocher ou d'un mur clair qui dort dans votre dos et que vous n'avez pas vu, parce que vous faites une fixette devant votre nez.

En infiltration, on doit se considérer tout le temps observé par quelqu'un. C'est la raison pour laquelle il faut faire attention sur 360°, parce le fond sur lequel vous évoluez peut trahir votre présence.

Quelques exemples: La nuit. Le ciel nocturne est toujours plus clair que la forêt. Attention à ne pas marcher en ligne de crête, votre silhouette se détache en noir sur fond clair.

En forêt, ne projetez pas le pouvoir camouflant de votre tenue devant vous, mais derrière vous, en tenant compte de l'espace vide "incolore" d'entre les arbres.

En plaine ouverte, attention à l'arrière plan, même lointain. Une maison, si lointaine soit-elle, peut "happer" un court instant la dominante sombre de votre treillis. Un court instant qui peut suffire.

En Irlande du Nord, les sympathisants et les activistes de l'IRA peignaient les murs des maisons d'une large bande blanche, à hauteur d'homme, afin que les patrouilles britanniques soient visibles lorsqu'elles longeaient les murs de ces mêmes maisons. La silhouette sombre du trooper se détachant irrémédiablement sur fond blanc. A méditer…

 


Le FOND est essentiel lors de votre progression. Il est le premier facteur à considérer pour vous rendre de A à B, de B à C, etc.

Ne pas jurer dans votre environnement direct, c'est déjà un pas vers un camo efficace.

N'oubliez pas: un coup d'œil devant, un coup d'œil derrière.

 

FORME

 

Nous parlons de la forme qu'a votre silhouette.

 

On lit souvent que l'être humain est "identifiable" par le Delta"  caractéristique que forme la tête et les épaules. Moi, je parlerai plutôt d'"Oméga" .

C'est bien cette forme de fer à cheval qui trahit un buste et une tête humains et ça, homme ou animal, tout le monde le sait …

 

C'est bien simple, brisez cette formeet la forme du corps humain en général  (briser l'oméga tête-épaules est souvent suffisant).

Voilà la vocation de la "disruptivité" d'un camouflage: briser par une alternance clair/foncé la forme du corps humain.

 

Attention cependant à ne pas trop en faire. Une simple écharpe-filet jetée sur la tête et couvrant les épaules suffit la plupart du temps à briser cet Oméga.

Souvenez-vous que le mieux est l'ennemi du bien, donc, ne déplacez pas le problème. Un oméga moulant en toile de jute ou en feuilles synthétiques n'en est pas meilleur pour autant.

C'est d'abord l'oméga qu'il faut briser, puis la texture de votre corps (cacher sa peau).

 

Autre chose, attention que la "forme" de votre tenue (votre aspect géométrique) ne jure pas dans votre environnement direct. Un paquet compact aux formes trop nettes, même si elles n'ont rien d'humain, peut vous trahir.

 

Personne ne vous demande de ressembler à tout prix à un élément du décor. Ne le faites pas, car ils sont tous différents et bien trop complexes pour être imités à la perfection. Et surtout, comme ils peuvent être décrits par un homme qui observe ("dentelé, découpé, ciselé…"), n'ayez pas une forme descriptible.

 

Soyez plutôt un tas de merde informe et indescriptible, qu'un "magnifique buisson brillant, touffu, vert et hérissé, à 200 m sur la droite, au pied du gros sapin".

 

Qui peut trouver les mots pour décrire un tas informe, aux couleurs mal définies? Et qui, surtout, va y arrêter son regard? sachant que le premier réflexe d'un soldat aux abois ou méfiant et de rechercher le visage d'un ennemi.

OMBRE



On ne peut pas composer avec notre ombre.

Tant qu'il y a de la clarté, elle nous suit comme la peste. Je dis clarté, et pas lumière, car la clarté de la Lune suffit à générer une ombre. Pensez y surtout les nuits de pleine Lune.

 

Quelle que soit vos teintes, votre forme, votre allure de progression et votre discrétion, vous ne pouvez pas l'éviter: vous créez une ombre.

Comme vous n'êtes pas, si je puis dire, des fantômes, vous êtes obligés d'en tenir compte.
 

 

Pour cela, premièrement, surveillez toujours l'angle de la lumière solaire. Ne longez pas un mur ou une haie, ou je ne sais quoi d'autre, si la lumière solaire y projette votre ombre.

La lumière solaire doit de préférence être dans votre dos, quand vous avancez vers l'ennemi. Ce qui aura deux avantages: la lumière sera projeté vers lui, donc, vers le sol et le soleil de face gênera considérablement sa capacité à vous déceler.

Mais, revers de la médaille, votre ombre peut courir jusqu'à lui, s'il n'y pas d'obstacles entre votre ombre et lui (facteur dont il faut tenir compte en milieu urbain, où la distance d'engagement diminue vraiment).

 


Attention:
 _ ne coupez pas le soleil directement, façon éclipse. C'est radical pour vous faire repérer.
 
_ Ne créez pas de zones d'ombre sous-jacente: quand vous êtes accroupis, vous créez une zone d'ombre entre votre cou et vos cuisses. Quand vous êtes en position d'observation allongée, entre votre menton, vos coudes et le sol. Gaffe, ça se voit de loin, parce que ça crée un "effet cavité" quand on voit ça de face.

_ Ne laissez pas votre ombre dépasser d'un mur derrière lequel vous vous planquez.

 

Dans tous les cas, c'est une certitude, plus vous ramasserez votre silhouette, moins votre ombre vous trahira: si votre silhouette est ramassée, l'ombre qui est projetée en est moins facilement identifiable. Un homme accroupi derrière un mur a une ombre projetée qui dépasse du mur (ça ne doit pas arriver) moins évidente que celle d'un homme debout.

Plus vous vous ramassez sur vous-même, tête et épaules comprises, moins votre ombre sera assimilable à votre rang d'homme.

Ca n'en est que plus évident lorsque vous êtes allongé. L'ombre générée est presque nulle et, pour peu que le camouflage soit ample et 3D (et ne générant pas "d'effet cavité"), elle n'est pas assimilable à l'être humain.

 

MOUVEMENT

 

En ce qui concerne le camouflage militaire, il y a 2 types de mouvements à considérer:

 

_ Le mouvement de déplacement;

_ Le mouvement d'action.

 

Le mouvement de déplacement est la manière et l'allure auxquelles vous vous déplacez.

 

La première chose à éviter est la précipitation, qui est un ennemi du camouflage. Elle doit être réservée à l'exfiltration, lorsque votre forfait est accompli et que vous devez dégager la place rapidement.

 

Dans la nature, des espèces d'oiseaux et de mammifères, ainsi que certains amphibiens et insectes sonneurs ont un rôle de sentinelles. Au choix, ils se mettent à crier ou se taisent subitement en présence d'un danger, en l'occurrence un super prédateur tel que l'Homme, alertant du coup l'ensemble de leur biotope et les humains qui le comprennent.

 

Ce phénomène est d'autant plus vrai si vous marchez comme un prédateur en chasse.

Les animaux vivent suffisamment de perturbations d'origine humaine, sans que vous ayez besoin d'en rajouter. 

 

En approche, marchez en ramassant votre silhouette, utilisant tous les écrans disponibles entre votre objectif et vous. Mais marchez normalement, simplement, en ralentissant considérablement votre vitesse. Un mouvement régulier et fluide est beaucoup moins perceptible qu'un mouvement sec et rapide, surtout face à un œil exercé qui fixe une zone avec intérêt.

Avancez au ralenti, sans pour autant adopter une attitude anormale.

Pas de Playmobil, pas de robot, pas de caméléon qui décortique ses mouvements.

Soyez ralenti, marchez en douceur, sans saccades. La marche d'approche est par définition stressante et pénible… faites en sorte que ça n'empire pas.

Détendez vos pieds et posez toute la plante au sol. Pas que la pointe, encore moins que le talon. Tout le pied, en déroulant du talon à la pointe, souple et plat. C'est le meilleur moyen d'être discret, stable et de ne pas s'épuiser.

 

En gros, quand vous marchez, faites comme un herbivore qui se nourrit. Un pas tranquille, prudent, sans bruit et sans saccades. C'est inné chez eux, ceux qui leur permet de se fondre tout en continuant à se nourrir, sans créer de bruit qui parasiterait leur ouïe. Pas d'arrêt fréquent comme un prédateur qui piste. Ne tournez la tête que lentement, le contraire serait un signe menaçant pour les animaux qui alarment leur environnement.

 

Si vous rampez, faites le serpent et pas le lézard. Ne vous secouez pas. Traînez-vous, sil le faut, comme une limace. C'est plus fatigant, mais tellement plus discret.

Il suffit de comparer la discrétion de déplacement dans l'herbe, entre un serpent et un gros lézard…

 

Le mouvement d'action

 

C'est l'ensemble des mouvements que vous faites pour tout ce que vous devez faire à part marcher: vous grattez, monter votre arme, regarder aux jumelles, manger, boire, pisser… que sais-je encore.

 

Comme vous devez vous considérer comme constamment surveillé, oubliez tout ce qui est mouvement ample et décollé du corps.

Faites glisser vos mains et vos bras le long de votre corps, comme une caresse. Si, par malheur, vos mains ne sont pas couvertes, un mouvement ample et rapide peut être vu de très loin, par un homme ou un animal.

 

Là encore, prenez votre temps; bougez lentement et en gardant vos membres collés à votre corps.

 

 

ECLAT

 

Malheur à celui qui luit ou qui brille!

 

Avant toute chose, pensez à rendre tout votre équipement MAT.

Prenez le temps d'en faire le tour. Passez à la bombe de peinture ce qui doit l'être; si la brillance persiste, passez la surface métallique à la flamme, si possible, ça la rendra plus mate.

 

Oubliez le cirage sur les rangers. Ca brille et ça sent. En fait, oubliez les rangers si vous comptez marcher en souplesse.

 

Evitez tout ce qui est trop riche en nylon. Le nylon, ça luit au soleil.

 

Bien sûr, pensez qu'en approche et en situation de stress, vous allez suer comme un bœuf. La sueur se voit sur une peau claire, mais c'est encore plus vrai sur une peau mate ou noire; le soleil s'y reflète un peu trop bien.

Les crèmes de camouflage se délavent vite à cause de ça.

 

Perso, je préfère les cagoules ou les filets. Mais prenez tout le temps qu'il faut pour bien choisir ce qui va couvrir votre tronche: champ de vision large, matière qui ne gratte pas, couleurs judicieuses, pas trop chaud, bien fixe, etc… Un bon camouflage de visage est essentiel.

 

Souvenez-vous qu'un éclat se voit à des kilomètres et qu'une simple lunette de tir trop exposée peut trahir votre présence. Pensez aux bonnettes et aux caches en "nid d'abeille". A défaut, utilisez un filet camo ou de la gaze médicale teinte au thé.

 

Je le redis, faites le tour complet de votre équipement avant de partir, histoire que vous puissiez revenir tranquille.

Etre trahit parce qu'une pièce de votre équipement brille, c'est tragicomique. Le comique n'étant pas de votre côté…

 

COULEUR

 

 

A l'évidence, personne ne vous demande de porter une tenue rouge sur la neige.

 

Mais il faut savoir que l'œil humain est assez facile à leurrer, surtout s'il ne perçoit pas de mouvement dans son champ de vision.

 

Dans le spectre des couleurs, nous pouvons facilement être leurrés: une couleur efficace est une couleur qui s'insère dans un large spectre.

Pourquoi l'Alpenflage Suisse, ce fameux camo rouge, est-il si efficace en forêt? Simplement parce que le rouge est correctement inséré dans le spectre des couleurs que l'on perçoit, entre le marron de l'humus et des écorces, et le brun roux caramel des feuilles qui forment la litière forestière. Bingo, le rouge est un compromis acceptable entre toutes ces couleurs.

 

Ce principe marche pour toutes les nuances de couleurs, mais pas pour l'imbécile heureux qui a créé l'ARPAT en prétendant qu'il se fondrait correctement en forêt. Lui, il mériterait des baffes, et je reste sobre…

 

Parce que la couleur, ça va sans dire, doit être compatible avec l'environnement de votre mission. Cherchez celles qui s'insèrent entre les couleurs dominantes du décor.

C'est un peu le principe du Multicam, qui lui, en plus, fond ces couleurs, les rendant peu discernables de manière franche par le cerveau humain.

Imaginez une forêt aux feuillages jaunes et aux troncs rouges. Les deux couleurs sont trop opposées pour pouvoir se chevaucher discrètement. Prenez une tenue orange, vous jouerez efficacement sur la perturbation de l'œil induite par l'addition jaune + rouge.

 

Plus réaliste, si vous devez constituer vous-même votre camouflage, collez les couleurs sans limite franche, là où vous hésiterez à définir une dominante (principe du Multicam). Vous hésitez entre le kaki et le marron? entre l'écorce et le feuillage? mêlez sans frontière nette les deux couleurs, vous n'en serez que plus efficaces, tantôt kaki, tantôt marron. 

 

Certaines couleurs efficaces peuvent vous surprendre, mais partez du principe qu'il faut travailler sur COMMENT vous percevez et non pas QUELLE EST EN REALITE LA COULEUR que vous percevez. C'est la lumière qui donne son rendu à une couleur. Pas la couleur elle-même. Il n'existe pas de couleur invariable sous la lumière. Exemple: les Land Rover roses des SAS dans le désert. Il n'y a pas de rose dans le désert, mais cette couleur s'insère correctement entre l'ocre des pierres, le sable beige et les ombres qui sont marrons… le tout, magnifié par la lumière du désert et l'effet rose qu'elle donne à cet environnement.

 

Choisissez votre tenue avec soin, sans tenir forcément compte de la destination originelle du camouflage. Le DPM Désert 95 marche magnifiquement dans une forêt tempérée en hiver et même en été, quand les feuillages verts sont hauts. A-t-il été pensé pour ça?

 

Enfin,  puisque toutes les solutions sont dans la nature, faites comme les grands prédateurs: foncé en haut, clair en bas. Pourquoi?

Parce que l'étage bas de la végétation change peu, comparé aux étages supérieurs. L'herbe jaunit bien plus vite que les feuillages, non?

Mais surtout, parce que si vous évoluez dans une végétation claire, vous n'en serez que plus efficaces en conditions de faible lumière ou de lumière rasante.

C'est le contraire d'une ligne de crête. Si vous marchez debout en pleine cambrousse et que vous traversez des milieux herbeux, le pantalon clair ne jurera pas à sa hauteur et la veste foncée, se fondra plus facilement sur la ligne de fond constituée pas les arbres (mais pas sur fond de ciel nocturne, je le rappelle).

 

Là encore, prenez le temps au préalable d'étudier le choix d'une tenue.

Oubliez d'être beaux, soyez efficaces.

Et surtout, n'espérez pas trouver un camouflage qui marche dans tous les environnements, ce n'est pas possible, à moins d'avoir le même costume que le monstre peu avenant de Predator.

Preuve en est que le Multicam ne marche pas partout.

 

Une solution Combat Proven: panachez vos tenues.

 

 

BRUIT

 

Ne perdez pas votre temps à vous déguiser en arbre si vous marchez avec la discrétion d'un éléphant en rut.

 

Le bruit est le premier facteur de détection par l'ennemi à courte et moyenne distance (de 0 à 100 m).

S'il n'y pas de bruit suspect, pourquoi devrait-on se méfier?

 

Le bruit est un indicateur de la stabilité d'un milieu.

Apprenez à connaître les espèces qui alarment leur milieu pour ne pas les alerter (en plus, vous en serez respectueux); profitez des bruits réguliers (chutes d'eau, routes, grillons, vent, tonnerre…) pour vous déplacer.

 

Mais, là encore, ne jurez pas dans votre environnement.

Sauf si vous êtes trop près de votre adversaire, vous pouvez vous permettre un peu de bruit, tant qu'il ne dépasse pas le seuil sonore ambiant. Un pas prudent dans des feuilles mortes ne s'entend pas forcément, même à moyenne distance (25 à 100 m).

Si vous faites du bruit, ne dépassez pas le seuil du bruit mat (sans écho). Pas de bruit sec. Une branche ou une brindille qui pète, vous m'en direz des nouvelles. En forêt, c'est impardonnable. Comme une pierre qui tape en montagne.

Regardez où vous mettez les pieds. Dans tous les cas, vous ferez moins de bruit en posant le pied bien à plat plutôt que sur la pointe (votre poids étant dans ce cas concentré sur la pointe).

 

Le silence n'existe pas et il est très difficile pour une oreille humaine (surtout si elle vient de la ville) de localiser un bruit qui ne détonne pas dans son milieu.

 

Evitez les bruits réguliers ou facilement identifiables, comme une série de pas, un raclement de gorge, un reniflement, le balancement de l'eau dans la gourde, etc…).

 

Agissez en fonction des conditions du moment et du milieu:

En forêt, il est très dur pour un homme de localiser la source d'un bruit, parce que les sons rebondissent sur les arbres et les talus et sont absorbés par l'humus mou.

Pire en montagne et en milieu rocheux, ou tout les sons sont renvoyés tous azimuts et où le vent presque omniprésent fait voyager les sons sur de longues distances.

 

Ce qui vaut pour les autres vaut aussi pour vous…

 

La nuit, les sons voyagent plus et sont plus perceptibles, parce que les "nuisances" diurnes ont disparu: plus de grillons, moins d'avions dans le ciel, plus de chants d'oiseaux, souvent moins de vent…

 

Un pas humain peut être perçu à 200 m; un véhicule à plusieurs km, tout dépend de sa taille. Une conversation vole bien au-delà de ses participants. Attention.

 

Enfin, convenons-en, fixez vos équipements baladeurs et ne créez absolument pas de bruit artificiel, notamment produit par du métal qui choque, du plastique ou un tissu synthétique qu'on froisse.

LUMIERE/ LUEUR

 

La lumière est celle que vous ne devrez en aucun cas produire.

 

Il est inutile de faire un topo sur la lampe de poche ou la lampe frontale. On ne les utilise pas sur le terrain sans précaution, c'est une notion antinomique au camouflage.

 

Si vous devez lire une carte, par contre, recroquevillez-vous près du sol, couvrez-vous le haut du corps d'un poncho ou d'une basha et utilisez le filtre rouge de votre lampe militaire ou la position veilleuse de votre lampe civile au plus près de la carte.



 

La lumière rouge se voit bien moins dans la nuit, car elle n'a pas le halo d'une lumière blanche.

 

En infiltration, laissez vos yeux s'habituer à la pénombre. Au bout de quelques dizaines de minutes, par nuit claire, vous retrouverez une certaine acuité visuelle, sans pour autant devenir un hibou.

Vous arriverez à distinguer les formes majeures de l'environnement, mais ne vous attendez pas à des miracles; à part les nuits de pleine lune où il vaut mieux éviter de s'agiter dans des zones hostiles, vous pourrez passer à côté d'un homme sans le voir, et vice versa.

 

Le danger, à l'heure actuelle, provient des systèmes passifs de vision nocturne, les intensificateurs de lumière (IL). Ils sont dangereux, car en plus d'être très performants, ils sont totalement passifs et donc, indétectables, contrairement aux systèmes Infrarouges (IR).

L'IR produit un faisceau de lumière invisible à l'œil nu, mais bien visible par un autre système IR. Aussi puissant qu'une bonne lampe torche, un projecteur IR est facilement détectable par un même système et donc, très vulnérable.

 

Les systèmes IL, eux, sont capables de fonctionner dès que quelques étoiles constellent le ciel (pas les générations 1, cependant). Leur mode de fonctionnement est basé sur le captage et l'amplification de toute lumière active ou résiduelle.

Inutile donc de rappeler que les réchauds, cigarettes et autres réjouissances du genre sont totalement à proscrire, parce qu'en plus de produire des odeurs fortes pour le milieu naturel, ils sont visibles à des kilomètres!

 

Avec un camouflage efficace le jour, vous serez efficace face à un IL, à condition de ne pas porter une source de lumière et de ne pas faire le poireau les bras en croix au milieu d'une route.

 

Soyez vigilants à tous les niveaux, car les appareils rétroéclairés, comme les montres ou les GPS, peuvent vous trahir face à un observateur muni d'IL.

 

Mais comme ce qui est valable pour vous est valable pour les autres, adaptez-vous à la situation et aux conditions.

Il est des nuits ou, si on n'a pas de système de vision nocturne, on fait bien de rester couché…

 

 

ODEURS

 

Ce domaine est semblable à celui du bruit.

 

Pour faire simple, encore une fois, contentez-vous de ne pas puer plus que le décor. Vous avez le droit d'avoir une odeur, tant qu'elle ne surpasse pas celle ambiante.

 

Il est évident que certaines odeurs n'ont pas leur place dans le milieu naturel:

_ Esbit des réchauds;

_ Cirage des chaussures;

_ Urine humaine à l'odeur très identifiable (on peut même deviner la dominante d'un menu);

_ Merde humaine (pour les mêmes raisons que l'urine);

_ Sueur humaine: un animal qui sue ne sent pas le poisson frit comme un humain qui sue;

_ Graisse d'arme;

_ Fumée;

_ Nourriture,

_ Tabac…

 

Sans aller jusqu'à ce couvrir le corps d'urine de cerf ou d'un élixir de feuilles de hêtre, contentez-vous de ne pas produire de nouvelles odeurs ou d'odeurs fortes.

Les hommes habitués à vivre dans la verte peuvent déceler des odeurs "étrangères" au milieu très facilement. Je ne vais pas vous parler de mon cas, je ne tiens pas à passer pour un lycanthrope…

 

 

Une bonne parade consiste à rouler ses vêtements dans la terre du site (ou s'y rouler soi-même avec ses vêtements) pour atténuer sa propre odeur. Toutefois, il faut raison garder, un chien possède un odorat 1000 fois supérieur à celui d'un homme.

Donc, si vous êtes confrontés à une truffe hostile qui vous course, ne vous imaginez pas qu'un cours d'eau sèmera votre trace. L'humidité conserve les odeurs (principe des eaux de toilette) et les relâche encore d'avantage lorsque la chaleur augmente.

Exemple: un chien mouillé ne pue pas trop tant qu'il est à l'extérieur sous la pluie. Dès qu'il rentre dans un couvert chauffé (maison ou voiture), les gouttes d'eau nichées dans ses poils vont s'évaporer et libérer la molécule qui pue; d'où l'odeur immonde du chien mouillé…

 

Si on vous piste, privilégiez les espaces moins humides, pas encaissés et plus ventilés, là où votre odeur peut être vite balayée par le vent. Mais faites en sorte de ne pas être pistés.

 

Enfin, comme vous avez aussi le droit de détecter les odeurs des autres, entraînez-vous à renifler et, avec patience, constituez-vous un catalogue (souvenirs) d'odeurs diverses et variées.

Vous apprendrez ainsi à faire le tri et à trouver l'intruse.

 

Sur le terrain, lorsque vous sentez quelque chose qui détonne, reniflez par petits coups, et ne vous remplissez surtout pas le nez de cette seule odeur, sous peine d'avoir l'odorat neutralisé.

 

 

TRACES

 

Comme j'aime à le dire dans mon discours de sensibilisation à la protection de la Nature, le meilleur moyen de protéger un milieu est de ne pas y laisser de traces.

 

Et bien, pour vous camoufler correctement, appliquez ce principe sans retenue. Apprenez à ne laisser aucune trace et la nature vous remerciera en se montrant clémente.




Les exemples sont nombreux:

_ Pas de signature visuelle, sonore ou olfactive;

_ pas de résidus de repas (charbon, esbit, papiers, os, plastiques…);

_ pas de marques sur la végétation (branches cassées, prés piétinés…);

_ pas d'empreintes de pas identifiables, sur un sol nu (boue, sable…) ou dans l'herbe (la coulée d'un animal est plus étroite et rectiligne que celle d'un humain, en "escaliers");

_ pas d'urine ou d'excréments dans votre sillage, sans parler du papier toilette. Eloignez-vous et enterrez votre lot à bonne profondeur. Ne soyez pas bêtement trahis à cause d'un tas d'insectes coprophages (qui mangent la merde);

_ assurez-vous de ne rien semer (papiers, brins de toile jute, bouts de filet camo…).

Etc.

 

Faites attention à tout pour ne pas être la proie et pour être le prédateur.

 

Les toiles d'araignées qui barrent les chemins sont un bon indicateur de la présence d'un homme. Si vous en prenez plein la poire, ça peut vouloir dire quasiment à coup sûr que personne n'est passé avant vous… Pas de trace, c'est utile, quel que soit le sens de lecture.

 

Attention à ne pas modifier le décor.

En sortant d'un cours d'eau, ne vaporisez pas les pierres sèches d'eau ou de sable mouillé (qui va blanchir en séchant).

En milieux rocailleux, veillez à ne pas retourner les pierres, qui sont toujours sales dessous et propres dessus. Ne les rayez pas non plus si vous marchez avec des crampons en alu ou des bâtons de rando.

 

Si vous coupez une branche fournie pour gommer vos empreintes derrière vous (façon "les larmes du soleil"), ne jetez pas la branche n'importe où après usage; une branche de noisetier (souillée de boue de surcroît) n'a rien à faire dans une hêtraie ou une pinède…

 

Plus vous connaîtrez le milieu sauvage, plus il s'alliera à vous, à la seule condition d'y être discret et respectueux.

Le milieu se passe bien volontiers de vous et de votre impact et c'est en ayant conscience de cela que vous devrez agir pour vous y dissimuler et faire ce que vous avez à faire.

 

 

 

Ne considérez pas le milieu sauvage comme une barrière ou un obstacle, mais bien comme un allié. Et c'est en cela que vous devez le respecter.

25 mars 2017

communication

En situation critique, les communications peuvent contribuer à assurer la survie d’un blessé en nous procurant un moyen permettant d’appeler des renforts ou des secours. Les communications peuvent aussi être utiles pour se tenir informé ou pour contacter une personne. . Enfin, les coms permettent d’assurer la cohésion de plusieurs individus sur un objectif commun : hors contact visuel de ses camarades, le survivaliste peut coordonner ses actions avec eux grâce aux communications.

120px-International_amateur_radio_symbol.svgEn termes de transmissions radio phonique(voix) ou radio-graphique(morse), il importe de considérer et de bien différencier les fonctions de transmission-émission (TX) et de réception (RX) afin de mieux comprendre le fonctionnement du matériel, et donc d’être en mesure de l’exploiter au maximum de ses possibilités.

Certains principes de base sont bien intégrés par chacun, vu l’usage des téléphones mobiles, chacun sait qu’un appareil consomme beaucoup plus d’énergie en fonction active qu’en veille. Ceci est vrai pour tous les appareils électroniques. Cependant ,les téléphones mobiles fonctionnent en « duplex » alors que les appareils autonomes radio tels Walkie-Talkie, VHF, BLU, CB, fonctionnent en mode « simplex ».  Le mode simplex ne permet pas à deux personnes de parler simultanément: il faut attendre que le correspondant finisse d’émettre avant d’émettre à son tour. De fait ces appareils consomment beaucoup moins d’énergie en veille-réception qu’en émission.

Les appareils RX (réception seule) et les talkie-walkie sur les fréquences libres sont libres d’utilisation ,mais les postes TX-RX requièrent une licence d’opérateur dés lors que l’utilisateur transmet sur la Bande-Laterale-Unique ou sur les fréquences sous contrôle de l’agence nationale des fréquences radioélectriques: l’ ANFR

Généralités:

La portée des appareils est influencée par plusieurs facteurs, dont le plus déterminant pour une bonne qualité de transmissions est la configuration du terrain. Schématiquement, les ondes radio vont en ligne droite, arrivent à traverser certains obstacles, mais sont stoppées net par les obstacles les plus denses. Ce qui explique qu’en forêt les transmissions portent moins loin qu’en plaines.

La phonie: types d’appareils et fréquences:

Les talkie-walkie ⇒ tout simples, pas chers depuis l’ère numérique, et sans licence…

                         ↓ PMR446 numérique ↓             

Canal banaliséfréquence en MHz
1 446.103125
2 446.109375
3 446.115625
4 446.121875
5 446.128125
6 446.134375
7 446.140625
8 446.146875
9 446.153125
10 446.159375
11 446.165625
12 446.171875
13 446.178125
14 446.184375
15 446.190625
16 446.196875

                     ↓ PMR446 analogique ↓

Canal banaliséfréquence en MHz
1 446.00625
2 446.01875
3 446.03125
4 446.04375
5 446.05625
6 446.06875
7 446.08125
8 446.09375

Les appareils de transmission:

Les radioamateurs peuvent émettre sur une vingtaine de bandes réparties régulièrement sur tout le spectre radioélectrique. Ces bandes sont globalement les mêmes dans le monde entier. Cependant, certaines ne sont allouées aux radioamateurs que dans certaines régions UIT, et d’autres voient leurs limites modifiées selon la région. De plus, les législations nationales peuvent induire quelques différences entre pays.

Les règlements de l’UIT définissent trois régions :

  • Europe, Afrique, l’ouest du Moyen-Orient, le nord de l’Asie (UIT région 1).
  • Amérique et Groenland, (UIT région 2).
  • Océanie et Asie, (UIT région 3)

La CB ⇒ la citizen-band est limitée aux bandes des 27 MHz, 446 MHz et 433 MHz

Les VHF ⇒ La bande des très hautes fréquences (very high frequency/VHF) est la partie du spectre radioélectrique s’étendant de 30 MHz à 300 MHz , soit respectivement, de 10 à 1 m de longueur d’onde électromagnétique.

 La radiotélégraphie  (CW, abréviation de Continuous Wave) utilise le code Morse, un code international qui autorise des contacts avec le monde entier en s’affranchissant de la barrière linguistique. Dans chaque bande radioamateur des plages de fréquences sont réservées par l’IARU à ce type de transmission.

21 mars 2017

Mes chaussures

ZEPHYR GTX MID TF très légère et super confortable elle est dotée d'une membrane imper en GORE-TEX 2 ans que je les portes tout les jours pour le boulot " urbain et forestier" , elles ne bougent pas 160€ mais rentable

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